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Hervé SeuxMardi 5 janvier, nous avons interviewé le directeur d'EFGB, Education Française Greater Boston, Hervé Seux.
C'était très positif pour nous, parce qu'il nous a donné beaucoup d'idées et nous a appris beaucoup de choses. C'était aussi très intéressant de découvrir que quand il était jeune, il a aussi aidé beaucoup de gens. |
notre interview |
Quand avez-vous créé votre association ?
En janvier, février 2008, l’idée de créer une association a commencé à germer. Nous en sommes aujourd’hui à notre huitième année scolaire. |
Avec qui avez-vous décidé de la créer?
C’est un groupe d’amis et de parents, dont ma femme faisait partie, qui souhaitait offrir un enseignement en français à leurs enfants. Ils se sont rassemblés autour d’une table pour discuter du problème et de trouver des solutions. Je ne faisais pas partie des fondateurs au départ.
Pourquoi ? Quelles étaient vos motivations pour la créer?
On voulait que nos enfants puissent apprendre le français sans que ce soit trop cher (avec la possibilité d’une aide financière), ni trop loin et qu’il y ait beaucoup de locations.
Combien de personnes font partie de votre association ?
Notre association est « non-profit », il y a les enseignantes, la coordinatrice du programme, la directrice de l’école et aussi tous les parents et les bénévoles qui nous aident beaucoup.
Avez-vous des salariés ?
Oui, on a à peu près 35 personnes.
Quel type d'événements faites-vous pour lever des fonds ?
On a organisé plusieurs actions avec des objectifs différents. Nous avons fait une activité où les enfants EFGB dessinaient sur une citrouille et les parents ont acheté les citrouilles décorées aux enchères. Nous avons récolté 1500 dollars qui nous ont permis d’acheter des méthodes scolaires (car ça coute très cher). Pour l’école maternelle, on a créé un fond annuel et on a récolté de l’argent pour refaire les sols de l’école. Si les gens savent qu’ils peuvent faire une différence, ils le feront et vous aideront.
Est-ce que vous avez un métier à part votre association ? Quelle était votre profession avant ?
Avant, je travaillais dans l’informatique. Au début, quand l’association a commencé et était petite, oui. Je travaillais avec Signoptic Technologies. Ensuite, j’ai vendu mon entreprise et depuis 4 ans, je dédie tout mon temps à EFGB.
Avez-vous eu un projet humanitaire ? Et si oui, qu’est-ce que vous avez fait ?
Oui, quand j’avais votre âge, à 12 ans, je me suis rendu compte que je faisais partie d’un milieu privilégié alors comme vous, j’ai décidé d’aider une association pour soigner des personnes qui avaient la lèpre. J’ai levé des fonds dans mon école pour les aider. J’ai eu un second projet qui m’a beaucoup marqué, à 13 ans, tout seul, j’ai décidé d’aller chaque mercredi après-midi dans une maison de retraite, d’aider et de tenir compagnie aux personnes âgées. C’était très important pour moi. Plus tard, je suis allé au Burkina Faso, je travaillais la journée et comme le soir je m’embêtais alors j’ai décidé de donner des cours de français gratuitement.
Combien d’écoles avez-vous et dans combien de villes ?
Il y a 6 villes avec le programme après l’école et 2 villes, Medford et Watertown pour les écoles.
Comment avez-vous boosté votre association à être connue ?
En parlant avec des associations francophones à Boston, le Consulat de France à Boston et la Délégation du Québec par exemple.
Travaillez-vous avec d’autres associations ?
On travaille avec d’autres associations mais malheureusement pas assez. On souhaite vraiment le faire. On aimerait travailler avec d’autres écoles aussi, c’est important de s’ouvrir aux autres, pour rencontrer des gens différents, qui ont des méthodes différentes avec lesquels on peut partager des choses.
Est-ce que le gouvernement vous aide pour votre association ?
Pendant 5 ans, oui, ça représentait 5% de notre budget.
Est-ce que votre site web vous rapporte de l’argent, est-il le moyen le plus efficace (pour récolter des dons) ?
Non, il ne rapporte pas d’argent mais c’est important pour faire connaître notre association et pour la communication de projets spécifiques.
Quels sont les médias que vous avez utilisés pour vous faire connaître et qu’est-ce qui est le plus efficace ?
Facebook a beaucoup aidé, ça encourage les gens à rechercher plus loin.
Quels conseils avez-vous à nous donner pour réussir notre action?
Quand on mène un projet, il y a des hauts et des bas, mais il faut persévérer et c’est dans ces moments-là que l’on voit l’esprit d’équipe.
C’est un groupe d’amis et de parents, dont ma femme faisait partie, qui souhaitait offrir un enseignement en français à leurs enfants. Ils se sont rassemblés autour d’une table pour discuter du problème et de trouver des solutions. Je ne faisais pas partie des fondateurs au départ.
Pourquoi ? Quelles étaient vos motivations pour la créer?
On voulait que nos enfants puissent apprendre le français sans que ce soit trop cher (avec la possibilité d’une aide financière), ni trop loin et qu’il y ait beaucoup de locations.
Combien de personnes font partie de votre association ?
Notre association est « non-profit », il y a les enseignantes, la coordinatrice du programme, la directrice de l’école et aussi tous les parents et les bénévoles qui nous aident beaucoup.
Avez-vous des salariés ?
Oui, on a à peu près 35 personnes.
Quel type d'événements faites-vous pour lever des fonds ?
On a organisé plusieurs actions avec des objectifs différents. Nous avons fait une activité où les enfants EFGB dessinaient sur une citrouille et les parents ont acheté les citrouilles décorées aux enchères. Nous avons récolté 1500 dollars qui nous ont permis d’acheter des méthodes scolaires (car ça coute très cher). Pour l’école maternelle, on a créé un fond annuel et on a récolté de l’argent pour refaire les sols de l’école. Si les gens savent qu’ils peuvent faire une différence, ils le feront et vous aideront.
Est-ce que vous avez un métier à part votre association ? Quelle était votre profession avant ?
Avant, je travaillais dans l’informatique. Au début, quand l’association a commencé et était petite, oui. Je travaillais avec Signoptic Technologies. Ensuite, j’ai vendu mon entreprise et depuis 4 ans, je dédie tout mon temps à EFGB.
Avez-vous eu un projet humanitaire ? Et si oui, qu’est-ce que vous avez fait ?
Oui, quand j’avais votre âge, à 12 ans, je me suis rendu compte que je faisais partie d’un milieu privilégié alors comme vous, j’ai décidé d’aider une association pour soigner des personnes qui avaient la lèpre. J’ai levé des fonds dans mon école pour les aider. J’ai eu un second projet qui m’a beaucoup marqué, à 13 ans, tout seul, j’ai décidé d’aller chaque mercredi après-midi dans une maison de retraite, d’aider et de tenir compagnie aux personnes âgées. C’était très important pour moi. Plus tard, je suis allé au Burkina Faso, je travaillais la journée et comme le soir je m’embêtais alors j’ai décidé de donner des cours de français gratuitement.
Combien d’écoles avez-vous et dans combien de villes ?
Il y a 6 villes avec le programme après l’école et 2 villes, Medford et Watertown pour les écoles.
Comment avez-vous boosté votre association à être connue ?
En parlant avec des associations francophones à Boston, le Consulat de France à Boston et la Délégation du Québec par exemple.
Travaillez-vous avec d’autres associations ?
On travaille avec d’autres associations mais malheureusement pas assez. On souhaite vraiment le faire. On aimerait travailler avec d’autres écoles aussi, c’est important de s’ouvrir aux autres, pour rencontrer des gens différents, qui ont des méthodes différentes avec lesquels on peut partager des choses.
Est-ce que le gouvernement vous aide pour votre association ?
Pendant 5 ans, oui, ça représentait 5% de notre budget.
Est-ce que votre site web vous rapporte de l’argent, est-il le moyen le plus efficace (pour récolter des dons) ?
Non, il ne rapporte pas d’argent mais c’est important pour faire connaître notre association et pour la communication de projets spécifiques.
Quels sont les médias que vous avez utilisés pour vous faire connaître et qu’est-ce qui est le plus efficace ?
Facebook a beaucoup aidé, ça encourage les gens à rechercher plus loin.
Quels conseils avez-vous à nous donner pour réussir notre action?
Quand on mène un projet, il y a des hauts et des bas, mais il faut persévérer et c’est dans ces moments-là que l’on voit l’esprit d’équipe.