Jean Patrick LUCIEN (fondateur d'Edem)
notre interview
Quand avez-vous créé votre organisation ?
Elle a été créée en 2003. On avait commencé par aider une école dans la ville d’où venait ma grand-mère. Ensuite, nous sommes allés dans une petite île au sud d’Haïti, l’Ile à Vache pour aider une autre école qui avait été fondée par une française qui y avait vécu 18 mois puis elle est repartie et l’école n’avait plus de support alors nous avons commencé à les aider. Lorsque nous avons repris, il y avait 26 élèves maintenant il y en a 135.
Avec qui avez-vous décidé de la créer ?
On a commencé avec la famille, ma femme et ma fille Sarah. Nous sommes allés en vacances sur l’île et on a pensé que comme nous, on avait l’opportunité ici aux Etats-Unis, on devait aussi donner cette même opportunité aux enfants qui en ont besoin. Nous sommes aussi supportés par Anne, une française qui nous aide pour les brochures et le site internet de l’école et aussi une école catholique à Framingham.
Pourquoi ? Qu'est-ce qui vous a incité à la créer ?
Lorsque j’étais petit en Haïti, l’école était presque gratuite, j’ai reçu une très bonne éducation des écoles catholiques alors j’ai pensé que tous les enfants devraient avoir cette opportunité. Je suis venu aux Etats-Unis, je suis allé à l’université et je suis aujourd’hui ingénieur. Si on peut donner cette opportunité aux enfants dès leur jeune âge alors ils pourront grandir et devenir ce qu’ils veulent.
Avez-vous des salariés ?
Non, nous sommes tous bénévoles.
Que fait exactement votre association ?
L’organisation permet d’aider. Edem en créole, ça veut dire : aide-moi. L’association a pout but de supporter les étudiants mais aussi d’aider pour le développement économique car une des raisons que les enfants ne vont pas à l’école est que les parents n’ont pas les moyens de payer. Alors, nous créons des petites entreprises pour supporter les parents. On a un hôtel, une boulangerie et nous sommes en train de faire une ferme.
Quel type d'événements faites-vous pour lever des fonds ?
Avant, nous trouvions des gens qui voulaient bien parrainer les enfants mais à la longue ça devient difficile alors on demande de parrainer une classe, il faut environ 1000 dollars pour le salaire et le matériel du professeur. Pour supporter un élève pour toute l’année, il faut donner à peu près 80 dollars.
Est-ce que vous avez une profession autre que votre association ?
Oui, je suis ingénieur en informatique, je dessine ce qu’il y a dans les ordinateurs, les Ipad, etc. Voilà pour ma profession. Pour ce que je fais pour mon association c’est un rêve que j’ai pour les enfants en Haïti. C’est ce que j’ai dans le cœur.
Combien d'écoles ont été créées par votre association en Haïti ?
Quand on est bénévole, ce n’est pas facile de créer plusieurs écoles et puis nous avons préféré rester dans une communauté et l’aider, plutôt que de faire plusieurs choses à la fois et de ne pas réussir.
Le tremblement de terre a t-il motivé votre choix, de vous soucier des enfants en Haïti ?
Non, on travaillait sur l’île bien avant le tremblement de terre.
Quelles sont vos actions ici et en Haïti ?
En terme d’événements, ce que l’on fait par exemple, il y a des personnes qui font de l’artisanat que nous revendons ici, ce qui fait un peu de revenus. On fait aussi des levées de fond, des activités sociales ou avec des groupes, des activités culturelles.
Quand avez-vous commencé à être connu sur l’île ?
Nous avons commencé l’école en 2005, quand on ne vous connaît pas, les gens ont tendance à être soucieux, à penser qu’on va profiter d’eux mais ils ont compris qu’on veut les aider à se développer et les aider à se débrouiller tout seul dans le futur.
Travaillez-vous avec d’autres associations ?
Oui, avec une à Miami, qui nous a aidé à construire des salles de classe et aussi une à Boston qui s’appelle Tailored for education, elle donne des fonds pour aider avec les uniformes, car les enfants en portent en Haïti.
Le consulat Haïtien ou d’autres institutions gouvernementales vous aident-ils ?
Pas vraiment, dans certains pays, il vaut mieux faire quelque chose par vous-même que de passer par le gouvernement.
Quels medias avez-vous utilisé pour vous faire connaître ?
Au début on avait notre site internet et on a aussi notre page Facebook.
Quels sont vos contacts avec Haïti ?
L’organisation a une annexe en Haïti et nous essayons aussi de travailler avec le maire de l’île. C’est une île avec 15.000 habitants et nous essayons de travailler tous ensemble. Nous avons aussi des contacts avec les ministères, mais on se concentre surtout sur notre île.
Quels conseils avez-vous à nous donner pour réussir notre action ?
En terme de conseil, tout d’abord je vous conseille de travailler en équipe, de partager vos idées, si vous organisez des levées de fond, il faut communiquer avec des brochures et le site de l’école. Et si vous pensez continuer cette action, nous pouvons réfléchir à des partenariats pour l’avenir.
Elle a été créée en 2003. On avait commencé par aider une école dans la ville d’où venait ma grand-mère. Ensuite, nous sommes allés dans une petite île au sud d’Haïti, l’Ile à Vache pour aider une autre école qui avait été fondée par une française qui y avait vécu 18 mois puis elle est repartie et l’école n’avait plus de support alors nous avons commencé à les aider. Lorsque nous avons repris, il y avait 26 élèves maintenant il y en a 135.
Avec qui avez-vous décidé de la créer ?
On a commencé avec la famille, ma femme et ma fille Sarah. Nous sommes allés en vacances sur l’île et on a pensé que comme nous, on avait l’opportunité ici aux Etats-Unis, on devait aussi donner cette même opportunité aux enfants qui en ont besoin. Nous sommes aussi supportés par Anne, une française qui nous aide pour les brochures et le site internet de l’école et aussi une école catholique à Framingham.
Pourquoi ? Qu'est-ce qui vous a incité à la créer ?
Lorsque j’étais petit en Haïti, l’école était presque gratuite, j’ai reçu une très bonne éducation des écoles catholiques alors j’ai pensé que tous les enfants devraient avoir cette opportunité. Je suis venu aux Etats-Unis, je suis allé à l’université et je suis aujourd’hui ingénieur. Si on peut donner cette opportunité aux enfants dès leur jeune âge alors ils pourront grandir et devenir ce qu’ils veulent.
Avez-vous des salariés ?
Non, nous sommes tous bénévoles.
Que fait exactement votre association ?
L’organisation permet d’aider. Edem en créole, ça veut dire : aide-moi. L’association a pout but de supporter les étudiants mais aussi d’aider pour le développement économique car une des raisons que les enfants ne vont pas à l’école est que les parents n’ont pas les moyens de payer. Alors, nous créons des petites entreprises pour supporter les parents. On a un hôtel, une boulangerie et nous sommes en train de faire une ferme.
Quel type d'événements faites-vous pour lever des fonds ?
Avant, nous trouvions des gens qui voulaient bien parrainer les enfants mais à la longue ça devient difficile alors on demande de parrainer une classe, il faut environ 1000 dollars pour le salaire et le matériel du professeur. Pour supporter un élève pour toute l’année, il faut donner à peu près 80 dollars.
Est-ce que vous avez une profession autre que votre association ?
Oui, je suis ingénieur en informatique, je dessine ce qu’il y a dans les ordinateurs, les Ipad, etc. Voilà pour ma profession. Pour ce que je fais pour mon association c’est un rêve que j’ai pour les enfants en Haïti. C’est ce que j’ai dans le cœur.
Combien d'écoles ont été créées par votre association en Haïti ?
Quand on est bénévole, ce n’est pas facile de créer plusieurs écoles et puis nous avons préféré rester dans une communauté et l’aider, plutôt que de faire plusieurs choses à la fois et de ne pas réussir.
Le tremblement de terre a t-il motivé votre choix, de vous soucier des enfants en Haïti ?
Non, on travaillait sur l’île bien avant le tremblement de terre.
Quelles sont vos actions ici et en Haïti ?
En terme d’événements, ce que l’on fait par exemple, il y a des personnes qui font de l’artisanat que nous revendons ici, ce qui fait un peu de revenus. On fait aussi des levées de fond, des activités sociales ou avec des groupes, des activités culturelles.
Quand avez-vous commencé à être connu sur l’île ?
Nous avons commencé l’école en 2005, quand on ne vous connaît pas, les gens ont tendance à être soucieux, à penser qu’on va profiter d’eux mais ils ont compris qu’on veut les aider à se développer et les aider à se débrouiller tout seul dans le futur.
Travaillez-vous avec d’autres associations ?
Oui, avec une à Miami, qui nous a aidé à construire des salles de classe et aussi une à Boston qui s’appelle Tailored for education, elle donne des fonds pour aider avec les uniformes, car les enfants en portent en Haïti.
Le consulat Haïtien ou d’autres institutions gouvernementales vous aident-ils ?
Pas vraiment, dans certains pays, il vaut mieux faire quelque chose par vous-même que de passer par le gouvernement.
Quels medias avez-vous utilisé pour vous faire connaître ?
Au début on avait notre site internet et on a aussi notre page Facebook.
Quels sont vos contacts avec Haïti ?
L’organisation a une annexe en Haïti et nous essayons aussi de travailler avec le maire de l’île. C’est une île avec 15.000 habitants et nous essayons de travailler tous ensemble. Nous avons aussi des contacts avec les ministères, mais on se concentre surtout sur notre île.
Quels conseils avez-vous à nous donner pour réussir notre action ?
En terme de conseil, tout d’abord je vous conseille de travailler en équipe, de partager vos idées, si vous organisez des levées de fond, il faut communiquer avec des brochures et le site de l’école. Et si vous pensez continuer cette action, nous pouvons réfléchir à des partenariats pour l’avenir.